Dimanche 3 mai, si le ciel est légèrement nuageux la température est douce, Raymond conduit son groupe de 5 marcheurs. Départ du complexe sportif de Villes sur Auzon, passons devant quelques maisons aux jardins très fleuris et une ancienne ferme encore habitée dans une dépendance. Au Réganéou, traversons la route pour prendre le chemin de la Combe de l'Ermitage. Montée aux Escampeaux et arrivée sur une piste où se trouve une citerne-aiguier remplie d'eau. Continuons vers Perrin et trouvons encore un puits aiguier où se loge une belle toile d'araignée. Tiens, tiens, on dirait que des sons de musique sont proches ? Poursuite sur les Adrets et nous, nous dirigeons sur la Bergerie du Pas du Loup. Et, là, surprise !!! beaucoup de voitures, un groupe de jeunes sont installés devant et dans la bergerie. Certains sont même couchés par terre et des bouteilles et divers déchets jonchent le sol. Renée s'avance et apprend par 2 jeunes filles qu'ils ont squatté le lieu pendant le week-end. Nous leur demandons de laisser ce lieu propre après leur passage, mais l'ont-ils fait ?? Cette bergerie restaurée est un endoit idéal pour les pauses pique-nique et sûrement que les chasseurs y viennent aussi, mais dans quel état sera ce coin ? Nous recherchons un autre espace et trouvons une petite clairière loin du bruit. Après le repas, nous poursuivons sur la piste des Peyrards où nous rencontrons une borie à deux pièces. Poursuite sur Passichaud, là où est implanté la centrale photovoltaïque de Blauvac. Tous ces panneaux solaires défigurent un peu le paysage, malgré les efforts d'EDF pour intégrer et respecter la faune et la flore de ce lieu. Un déboisement aux alentours découvre d'anciennes restanques et bories, autrefois cachés par la végétation. Descente sur la Lauze par un chemin très caillouteux. Mais quelle récompense en arrivant dans ce tout petit hameau. Des maisons très fleuris, un four banal et la rencontre avec un résident. Il nous explique que le four s'est arrêté aux alentours de 1924 après la désertification des villageois ou résider jadis 80 personnes. A ce jour seule 4 familles y vivent en permanence et à la saison estivale 14 familles ont leur villégiature. Cette personne habite une très belle demeure reconstruite et possède un parc superbement entretenu. Nous empruntons un court moment la route et descendons par le petit sentier en dessous. Traversons la route bordée de buissons taillés comme dans un parc. Au panneau Garrigas, quittons la route pour prendre à gauche la piste du Grand Corps. Un ancien sentier botanique nous mène à la mare aux sangliers et au four à chaux de la Togne. Nous prenons la direction du Plateau et descente sur Villes/Auzon. Encore une belle journée champêtre, des fleurs pour nous éblouir de leurs couleurs avec toujours la bonne humeur du groupe. Randonnée de 15 km- 5 h15 -430 m.
03-05-2015