Une belle journée s"annonce pour les 14 personnes présentes à Ventabren, ce mercredi. Fraîcheur matinale, mais le soleil nous réchauffera vite dans la journée. Départ du parking sous le château de Ventabren. L'origine du nom Ventabren, se trouve dans les mot vent, le vent et bren, le blé, que l'on écrasait avec une meule pour le battre, afin que le vent emporte l'enveloppe, rapport du mistral et du blé. Visite du village et montée par les escaliers vers les ruines du château de la Reine Jeanne (Xèmè s). avec une vue sur les toits du village et les alentours. Progression le long du grillage du cimetière pour arriver sur le plateau du même nom, dont tout est débroussaillé. Certains arbres centenaires ont été abattu par la très importante société E.ON ( Acteur mondial commercialisant de l'électricité et du gaz naturel). Espérons que cette société ne dénature pas ce bel environnement! puis suivons la grande piste qui nous mène au Camp de Marius. Vaste camp retranché romain (102 avant J-C). quelques ruines attestent de cette cité celto-ligure. Arrivée en vue de l'aqueduc de Roquefavour. C'est le plus grand aqueduc en pierre au monde. Construit par Franz Mayor de Montricher, jeune ingénieur de 26 ans, au milieu du XIX ème siècle (1842-1847), pour amener l'eau de la Durance à Marseille, via le canal de Marseille. L'aqueduc possède 3 rangs d'arcades, mesure 393 mètres de long et 82 mètres de haut. Par comparaison, le pont du Gard ne mesure "que" 266m de long et 47 m de haut, mais il a été condtruit 18 siècles avant celui de Roquefavour. Il n'est pas tout à fait midi, mais la vue panoramique sur l'aqueduc et la rivière de l'Arc, nous incitent à faire la pause, surtout que, quelques rochers offrent la possibilité de s'asseoir. Comme de coutume, en fin de repas, les friandises foisonnent: madeleines, biscuits chocolatés fourrés, gâteau au chocolat, chamonix, pâte de coings, vraiment que du bonheur. Bien restaurés, nous voilà reparti par le sentier qui descend rapidement vers la plaine du Banc, nous allons suivre le canal de Marseille qui miroite sous le soleil, nos yeux portent loin, la Ste Victoire dans la brume, le village d'Eguilles, la ligne TGV, les fumées de Gardanne et c'est par un chemin bordé d'orchidées printanières, narcisses de requiem, que nous passons au-dessus du pont et attendons l'arrivée d'un TGV, il passe trop vite, mais, il faut dire qu'il roule à plus de 300 k/h. Poursuite, jusqu'au retour vers la plaine du cimetière, descente par le sentier raide jusqu'au parking des voitures. Surprise, les petits biscuits à la crème chocolatée nous sont offerts, juste pour le plaisir du palais. Un moment partagé, convivialité, bonne humeur et joie de vivre à revivre encore longtemps.
Randonnée - 16 km - 5 h 30 - 370 m
11-02-2016