Une journée très estivale ce matin, malgré l'approche de l'automne. Le groupe de 14 personnes se prépare pour une randonnée au départ de Méjannes le Clap. Par la petite route menant vers plusieurs lotissements, passons devant le restaurant "la Bonne Humeur" dont notre groupe n'en manque pas. Un peu plus loin, en contre bas une lavogne envahit par la végétation et au hameau des Cades, puis des Violettes, nous quittons la route pour une piste qui descend doucement dans les bois. Les buissons de buis ont été ravagés par la pyrale et c'est une désolation de les voir ainsi dépourvus de leur feuillage. Poursuite dans le vallon de Vignerie et dans son monde végétal, car les arbres sont tous recouverts d'une mousse complètement sèche par manque d'humidité. Ici aussi, la nature souffre de cet été torride. Arrivée vers la Pierre à Feu, une petite montée avant la descente sur les Baux et sa plage au bord de la Cèze. Le niveau est assez bas par endroit, mais un trou d'eau en capte encore. C'est ici que l'on fait la pause de midi. Chaque personne prend ses aises et les estomacs se remplissent allègrement. Après les douceurs, en regardant deux baigneurs, nous leur montrons une écrevisse vers le rivage. Ils nous apprennent qu'il s'agit d'une écrevisse "signal",reconnaissable par les raies bleues aux articulations de leurs pinces. En effet, l'écrevisse de bonne taille trouvée par des promeneurs est malheureusement une écrevisse dite signal ou de Californie. L'espèce fut introduite à cause de leurs taux de croissance très rapides, ce qui en faisait une candidate de choix pour l'élevage. Son introduction dans les eaux soumises à la réglementation est désormais strictement interdite, même à des fins scientifiques. Venant d'Amérique, elle est susceptible d'être un vecteur de la peste de l'espèce et de provoquer des déséquilibres biologiques. Dans tous les cas, il convient de ne surtout pas la déplacer et de la détruire sur place telle une espèce nuisible. Ceci permettra peut-être à l'écrevisse à patte blanche, l'espèce autochtone qui apprécie les berges de nos rivières, de retrouver ainsi son milieu naturel. Ne le sachant pas ce jour là, l'écrevisse a été remise à l'eau !!! Bon, maintenant nous allons reprendre le chemin du retour. Après avoir longé une centaine de mètres la Cèze, la montée s'amorce progressivement toujours au milieu des arbres moussus. Au Matassou nous abordons la Combe des Puces. Quelques arrêts pour boire et apprécier l'ombre, car il fait chaud et au cours des bavardages les gosiers se déssèchent. Nous arrivons dans la banlieu de Méjannes et par la route rejoignons le parking. Tout le monde apprécie de se déchausser et après quelques étirements, nous prenons la route de nos domiciles. Une bonne ambiance comme d'habitude et remerciements à vous toutes et tous pour cette belle journée.
randonnée : 13 km - 4 h 30 - 280 m
18-09-2019