Dimanche 29 novembre pour 8 randonneurs dans les Monts du Vaucluse se regroupent à Lagnes. Départ du parking de la mairie, traversée du village par la rue montant plein nord. Nous suivons un balisage jaune sur un sentier grimpant à la Tête du Soldat (site d'escalade). Puis c'est le Soldat (en entier), poussons jusqu'au belvédère pour admirer le poit de vue sur Fontaine de Vaucluse, l'Isle sur Sorgue, Château Neuf du Pape. et le vallon des Espérancons que nous allons descendre dans un bois arboré de cèdres, pins d'Alep et de chênes. Maintenant il nous faut remonter jusqu' à la Citerne et débouchons sur la piste du mur de la peste. Mur de pierre sèche, élevé en 1721 pour protéger les terres du Comtat Venaissin de l'épidémie de peste qui avait débuté en 1720 à Marseille. C'est une barrière sanitaire, construite en 5 mois, gardée jours et nuits par 1000 soldats, qui traverse les monts de Vaucluse sur une longueur de 25 km, jusqu'à Monieux. " En 1720 le plan de cette ligne depuis Saint-Hubert jusqu' à Saint-Ferréol et de là en suivant la Durance jusqu' à son embouchure dans le Rhône et en remontant le Rhône jusqu' à Avignon dont la longueur est de 14 lieues ": ((En mai 1720, la « Grande Peste » fut apportée, à Marseille, par le Grand Saint Antoine, dont l’affréteur, l’échevin Estelle, malgré un décès suspect signalé par le capitaine Jean-Baptiste Chataud, voulut absolument débloquer sa cargaison pour commercialiser ses soieries à la Foire de Beaucaire qui débutait le 20 juillet. La peste ne fut officiellement déclarée que 67 jours après l’arrivée du navire )).(Malgré les barrières naturelles que représentaient la Durance, le Rhône, le Verdon, le Var, l’Eygues et l'Orb, auxquelles s’ajouta le « Mur de la Peste »,on a pu calculer que l’épidémie se déplaçait de 45 kilomètres par mois). Gravure de 1656 représentant un médecin de peste affublé de son masque au long bec caractéristique renfermant des épices pour éloigner l'odeur des cadavres supposée être la cause principale de l'épidémie, selon la théorie des miasmes
Nous quittons la piste pour suivre un petit sentier sur la gauche et passer en face de la barre rocheuse de Menudel, nous rejoingnons à nouveau la piste et trouvons près d'une ferme ruinée, l'endroit pour la pause de midi. Pour le dessert, du chocolat encore du chocolat, navettes et pain d'épices, enfin que de bonnes choses, petite sieste réparatrice et nous voilà prêts à repartir. Suivant le mur de la peste sur le GRP des Monts de Vaucluse, vue sur Gordes et les collines environnantes pour arriver à Bourbourin. Petite montée jusqu'à la belle demeure du lieu dit le Chat! Poursuite et passage au joli cabanon aux volets bleus qui mène à la route où une stèle s'élève en hommage au maquis du Chat. Traversée de la D100 et c'est la descente vers Lagnes avec vue dégagée sur Cavaillon au loin et prenons le sentier botanique qui longe en descendant les falaises. Ce circuit avec ses petites bornes nous indique le nom de la flore dont certaines sont hélàs détériorées . Puis nous voici arrivé à notre point de départ. Quelques étirements après cette belle journée et merci à toutes les personnes présentes.
Randonnée 13 km - 500 m - 4 H 40
29-11-2015